Statoil limite la casse au 2e trimestre grâce à une cession
Les comptes ont bénéficié de la vente, annoncée en octobre dernier, des parts détenues par Statoil dans le gisement gazier Shah Deniz en Azerbaïdjan et dans le gazoduc du Caucase du Sud, une opération qui s'est traduite par un gain exceptionnel de 12,3 milliards de couronnes.
Référence du marché, le résultat d'exploitation ajusté ressort à 22,4 mrd NOK, en baisse de 30,6% sur un an, pénalisé essentiellement par le repli du cours du baril sur cette période.
Mais ce chiffre est sensiblement supérieur aux attentes des analystes.
Le directeur général Eldar Saetre a estimé qu'il s'agissait d'une "performance opérationnelle encourageante", caractérisée par des efforts de réduction des coûts et une hausse de la production.
Malgré les cessions, Statoil est parvenu à produire davantage d'hydrocarbures qu'il y a un an, à 1,873 million de barils équivalent-pétrole par jour (Mbep/j), soit une progression de 4%, tirée principalement par la Norvège (+7%).
En excluant la vente au malaisien Petronas de ses actifs liés à Shah Deniz, la production d'hydrocarbures hors de Norvège a augmenté de 4%.
Le chiffre d'affaires s'élève à 138,5 mrd NOK, soit 8 mrd NOK de moins qu'au deuxième trimestre 2014.
Le groupe, qui a annoncé que ses comptes seraient publiés en dollars à partir du premier trimestre 2016 pour s'aligner sur la pratique de ses concurrents, propose de verser un dividende de 1,8 NOK par action.
Statoil est détenu à 67% par l'État norvégien.
Au premier trimestre, ses résultats avaient été plombés par de gigantesques dépréciations d'actifs, principalement dans les hydrocarbures non conventionnels aux États-Unis, ce qui s'était traduit par une perte nette abyssale de 35,5 mrd NOK.
(c) AFP