Les cours du pétrole rebondissent en Asie
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre, qui a décliné de 4% depuis le début de la semaine, s'appréciait de 32 cents à 48,77 dollars. Le Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, en recul de près de 3% depuis lundi, prenait 17 cents, à 55,44 dollars.
Le baril de WTI a déjà reflué de plus de 21% depuis le 10 juin, où il avait fini au plus haut à 61,43 dollars, et les opérateurs n'excluent pas qu'il puisse descendre à son plus bas niveau de l'année (43,46 dollars) enregistré en mars.
L'Iran, qui dispose des quatrièmes réserves mondiales de pétrole et des premières réserves de gaz, pourrait doubler ses exportations dans les deux mois, selon les autorités de la République islamique, a rappelé Tom Pugh chez Capital Economics.
L'Iran possède des quantités considérables de réserves de brut, à terre et en mer, susceptibles d'être vendues dès la levée des sanctions, a-t-il ajouté dans une note de marché, précisant que ces réserves s'élèvent à entre 10 et 40 millions de barils, en fonction des estimations.
De son côté l'Arabie saoudite, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), ne devrait pas réduire sa production pour compenser l'afflux de pétrole iranien, a-t-il prévenu.
Ryad est le principal acteur de l'Opep, qui a maintenu en l'état son plafond de production début juin à 30 millions de bpj, après avoir déjà largement contribué à faire chuter les cours au second semestre 2014 en s'abstenant de réduire son offre.
Jeudi, le baril de light sweet crude avait perdu 74 cents à 48,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent avait reculé de 86 cents à 55,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
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(c) AFP