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Le pétrole tâtonne, lesté par une offre excédentaire

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole restaient sans direction jeudi en fin d'échanges européens, après une hausse des stocks de brut aux États-Unis peu rassurante pour les perspectives des cours dans un marché inondé d'or noir.
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 56,23 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 10 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 15 cents à 49,04 dollars.

Les prix du pétrole demeuraient sous la pression de la surabondance d'offre, après la publication des statistiques du département américain de l'Énergie (DoE) la veille, le WTI semblant même s'installer sous les 50 dollars le baril.

Selon le DoE, lors de la semaine achevée le 17 juillet, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 2,5 millions de barils, à 463,9 millions, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg attendaient un repli de 2,2 millions.

En outre le terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis), qui sert de référence au WTI, se remplit de plus en plus (+800.000 barils) et la production américaine n'a enregistré qu'un déclin de 4.000 barils par jour pour la semaine terminée le 17 juillet.

Les cours de la référence américaine du brut ont atteint mercredi 48,84 dollars le baril, un nouveau plus bas depuis le 2 avril. Le WTI a perdu près de 22% de sa valeur depuis son pic du mois de mai lorsqu'il avait atteint, à 62,58 dollars le baril, son plus haut niveau de l'année.

Les perspectives positives pour le prix du WTI reposaient sur le resserrement des fondamentaux du marché américain combiné avec une baisse des inventaires de brut, précisaient les analystes de BNP Paribas.

Aux niveaux actuels des réserves américaines, il est difficile d'imaginer que l'excès d'offre puisse se résorber de manière notable, notaient les analystes de Commerzbank.

Et ce malgré une demande d'essence aux États-Unis très robuste. En pleine saison des déplacements estivaux aux États-Unis, la demande d'essence a grimpé à son plus haut niveau depuis le mois d'août 2007, notaient les analystes de Citi.

Les réserves d'essence ont reflué de 1,7 million barils mercredi alors que les experts sondés par Bloomberg s'attendaient à une progression de 300.000 barils.

Les cours bénéficiaient par ailleurs légèrement d'un petit accès de faiblesse du billet vert, qui rend plus attractifs car moins onéreux les achats de brut, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.



(c) AFP


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