Le pétrole remonte à l'ouverture à New York, en quête de stabilisation
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre prenait 19 cents à 49,38 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au lendemain de sa première clôture sous le seuil des 50 dollars depuis début avril.
La clé c'est de savoir si on se stabilise ou si le marché reprend juste son souffle avant de baisser encore, a déclaré Gene McGillian, de Tradition Energy.
Le plus probable selon lui est que l'on voie le WTI osciller dans une marge d'un ou deux dollars autour des 50 dollars jusqu'à ce que le marché trouve une nouvelle raison de bouger - ou jusqu'à ce que le pétrole iranien déferle sur le marché après une éventuelle levée effective des sanctions visant la République islamique.
Les cours bénéficiaient aussi un peu du petit déclin du dollar, qui bénéficie aux acheteurs munis d'autres devises car les échanges sont libellés en billets verts.
Mercredi, le WTI avait fini sous le seuil des 50 dollars pour la première fois depuis le 2 avril après l'annonce d'une nouvelle forte augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis, alors qu'un repli était attendu, et d'un maintien de la production américaine à un niveau très élevé.
Depuis avril, les perspectives positives pour le prix du WTI reposaient sur le resserrement des fondamentaux du marché américain combiné avec une baisse des inventaires de brut, précisaient les analystes de BNP Paribas.Mais aux niveaux actuels des réserves américaines, il est difficile d'imaginer que l'excès d'offre puisse se résorber de manière notable, notaient les analystes de Commerzbank.
Et ce malgré une demande d'essence aux États-Unis très robuste. En pleine saison des déplacements estivaux aux États-Unis, la demande d'essence a grimpé à son plus haut niveau depuis le mois d'août 2007, notaient les analystes de Citi.
Un élément de bon augure selon M. McGillian. En effet après que le cours du WTI avait atteint son niveau le plus bas à la mi-mars, à 43,46 dollars, il était remonté grâce à la demande car les gens veulent profiter de l'essence et du diesel bon marché, et on peut selon lui espérer que ce mouvement se répète.
(c) AFP