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Le pétrole monte un peu mais reste sous pression

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole grimpaient jeudi en fin d'échanges européens, à la faveur de quelques achats à bon compte après s'être retrouvés sous la pression du dollar et de statistiques américaines sur les stocks de brut mitigées la veille.
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 57,90 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 85 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 16 cents à 51,57 dollars.

Les cours du pétrole restent dans la fourchette étroite de ces derniers jours, notait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix, mais à la lumière de la baisse de mercredi la prudence restait de mise.

Les cours ont en effet été lestés la veille par un renchérissement du billet vert après des propos de la présidente de la Réserve fédérale américaine (Fed) Janet Yellen sur une possible remontée des taux en 2015.

Une hausse du dollar pénalise les acheteurs munis d'autres devises en rendant le brut, libellé en dollar, moins attractif car plus onéreux.

Et dans un marché plombé par la surabondance d'offre, à laquelle pourraient s'ajouter plus de barils iraniens en 2016 - dans la perspective d'une levée des sanctions contre le pays - une baisse plus importante que prévu des stocks de brut américains n'a pas été d'une très grande aide pour les cours.

Un déclin des réserves américaines est généralement de bon augure car il signale la bonne santé de la demande du pays. Les États-Unis sont le plus gros consommateur de pétrole au monde.

Malgré les hautes cadences des raffineries aux États-Unis, les stocks de brut américain demeurent à des hauts niveaux et risquent d'augmenter lorsque la saison de maintenance des usines va commencer à l'automne, expliquait M. Jakob.

Pour éviter cela, soulignait-il, il faudrait que la production américaine ralentisse plus fortement car les autres pays producteurs produisent trop de pétrole.

Les cours du Brent profitaient également de la fermeture non prévue du champs pétrolier Buzzard en mer du Nord, au large de l'Écosse, qui produit 170.000 à 180.000 barils par jour (b/j), selon plusieurs analystes. Les opérations pourraient reprendre ce jeudi ou vendredi, selon le courtier PVM.



(c) AFP


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