Le rebond du pétrole s'essouffle à New York, à 52,74 dollars le baril
Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août a perdu juste 4 cents à 52,74 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Vers 17h00 GMT, une heure et demie avant la clôture, la société de services pétroliers Baker Hughes a annoncé qu'il y avait cinq puits de pétrole en activité de plus que la semaine dernière, où il y en avait déjà eu 12 de plus que la semaine précédente.
Or, mercredi, le ministère de l'Economie (DoE) avait fait déjà état d'une progression de la production nationale, le tout dans un contexte international d'offre surabondante, confirmé vendredi par l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), alors que l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) dépasse également largement ses plafonds officiels de production.
Le rapport de l'AIE publié vendredi a confirmé notre point de vue sur le fait que le marché allait rester en surplus au deuxième semestre, limitant ainsi toute augmentation des cours, notaient les analystes de PVM.
Enfin le marché suit de près les négociations sur le programme nucléaire iranien. Une énième date limite est passée vendredi sans accord, mais personne n'est parti pour de bon de Vienne où se tiennent les pourparlers, a relevé M. Lipow.
Un accord entre l'Iran et les grandes puissances entraînerait une levée des sanctions frappant la République islamique, et un afflux de brut supplémentaire sur les marchés - dans ce cas, les cours pourraient descendre jusqu'à 50 dollars le baril de WTI selon M. Lipow.
A l'inverse, si les négociations sont rompues sans accord, les cours pourraient regagner jusqu'à 3 dollars, a-t-il estimé.
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BAKER HUGHES
(c) AFP