Le pétrole en baisse en Asie, le Brent sous les 60 dollars
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août perdait 1,88 dollar, à 55,05 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance cédait 50 cents, à 59,82 dollars.
Le rejet massif par référendum des exigences posées par les créanciers de la Grèce pour continuer à la financer a précipité le monde en territoire inconnu avec l'hypothèse réelle, selon certains observateurs, d'une sortie de la Grèce de la zone euro, estimait la DBS Bank dans une note.
Les négociations sont destinées à garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales qui frappent le pays.
Aux termes de l'accord recherché, Téhéran, qui a toujours assuré que son programme était de nature strictement civile, accepterait de limiter celui-ci et de le placer sous étroit contrôle international, en échange d'une levée des sanctions qui étranglent son économie depuis une décennie, incluant les exportations de brut du pays.
Une levée des sanctions pourrait ainsi se traduire par un doublement des exportations iraniennes de brut, selon plusieurs analystes, une perspective baissière pour les investisseurs alors que l'offre mondiale demeure surabondante.
Par ailleurs, les cours demeuraient lestés par les craintes concernant l'offre américaine après l'augmentation du nombre de puits de forage aux États-Unis cette semaine.
Selon un décompte établi par le groupe privé Baker Hughes, le nombre de puits de forage en activité a grimpé de 12 unités, soit la première hausse en 30 semaines.
Après le non du référendum grec et la nouvelle date-butoir du 7 juillet pour obtenir un accord avec l'Iran, les marchés pétroliers vont rester moroses, prédisait Sanjeev Gupta, responsable des hydrocarbures pour l'Asie-Pacifique au cabinet de conseil EY.
(c) AFP