La CGT appelle au blocage des stations Total jeudi
Dans un communiqué, la FNIC-CGT explique avoir engagé un combat contre la fermeture programmée de la raffinerie Total La Mède dans les Bouches-du-Rhône, qui menace selon le syndicat 1.300 emplois directs et indirects.
En avril, Total avait annoncé un investissement de 200 millions d'euros pour la reconversion de cette raffinerie vers la production de biocarburants, entraînant la suppression de 180 postes sur 430, sans licenciements.
Sollicité, un porte-parole de Total a indiqué à l'AFP ne pas pouvoir évaluer à ce stade le risque de perturbation pour les consommateurs qui dépendra d'éventuels blocages.
Notre intention est bien d'impacter directement la distribution de carburant au point de distribution final, c'est-à-dire dans les stations services, a expliqué de son côté à l'AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour Total.
Le mouvement n'a pas pour objet de pénaliser la population, mais d'essayer de faire prendre conscience à la direction qu'on a besoin de discuter, a-t-il ajouté.
Le porte-parole de l'entreprise note pour sa part que le mouvement n'est pas soutenu par la majorité des syndicats de la raffinerie de La Mède et indique que le dialogue social se poursuit.
Le groupe met en avant un accompagnement social exemplaire, le porte-parole soulignant que la transformation industrielle du site de La Mède se fera sans aucun licenciement, ni mobilité contrainte pour les non-cadres, mais via des départs à la retraite ou des reclassements.
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TOTAL
(c) AFP