Le pétrole reste sans direction, dans un marché lesté par la Grèce et l'Iran
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 63,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 25 cents à 59,45 dollars.
Les marchés gardaient un oeil sur l'Iran ce vendredi et surveilleront de près les négociations entre le pays et les grandes puissances ce week-end à Vienne. Un accord doit garantir que le programme nucléaire iranien sera uniquement civil, en échange d'une levée des sanctions internationales.
Dans un tel cas, l'Iran serait à même de produire un million de barils de pétrole par jour supplémentaires dans les six mois qui suivent, selon Téhéran.
Il apparait que les investisseurs s'inquiètent de plus en plus du fait que l'Iran va bientôt inonder un marché du pétrole déjà saturé, estimait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
D'après les analystes de Natixis, avec un retour de l'Iran sur les marchés le surplus d'or noir mondial pourrait atteindre 2,2 millions de barils par jour au dernier trimestre 2015.Les marchés seront aussi tournés vers la Grèce vendredi et pendant le week-end, commentaient les analystes de United Overseas Bank.
Les investisseurs pèsent le possible impact de la crise de la dette grecque sur la demande en énergie en Europe, ajoutait la banque.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras va de nouveau s'entretenir vendredi avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande en marge du sommet européen de Bruxelles pour tenter de trouver une issue aux négociations entre la Grèce et ses créanciers.Une nouvelle réunion de l'Eurogroupe, la cinquième en moins de dix jours, débutera samedi à partir de 15H00 GMT à Bruxelles.
(c) AFP