Le pétrole en baisse à 59,70 dollars le baril à New York dans un marché attentiste
Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août a perdu 57 cents à 59,70 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les annonces sur la Grèce continuent à dominer le marché, (...) et je crois qu'on est incapable de continuer à la hausse quand cela pèse sur l'Europe, a déclaré Phil Flynn, chez Price Futures Group.
Chez Citi, Tim Evans a également estimé que les investisseurs se préparent pour d'éventuelles réactions aux pourparlers sur la Grèce, même si on voit sur les marchés une lassitude parallèle à celle des ministres des Finances qui essaient de négocier un accord.
La volatilité des prix du pétrole est apparemment au plus bas en sept mois après avoir fait du surplace pendant six semaines, a-t-il ajouté.
Les chiffres ambigus fournis mercredi par le ministère américain de l'Energie (DoE) n'ont donné aucun encouragement au marché, en dépit d'un reflux des stocks de brut nettement plus prononcé qu'attendu.
Beaucoup d'investisseurs ont (en fait plus) prêté attention à la hausse de la production de brut aux Etats-Unis, a en effet souligné Oliver Sloup, chez iiTrader.com.
Nous produisons toujours beaucoup de pétrole, les pays de l'Opep produisent toujours beaucoup de pétrole, et nous sommes à la saison de plus forte demande, donc on s'attend à voir décliner les stocks (de brut), mais quand l'été se terminera on va voir la demande se tasser, et la production continuer à augmenter, et cela va mettre beaucoup de pression sur les prix dans les mois d'automne et d'hiver, a prédit M. Sloup.
Et puis il y a l'Iran, dernier facteur à peser, selon M. Flynn.
Le groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, le Royaume-Uni, Russie et Allemagne) tente d'achever ces jours-ci 20 mois de discussions intensives avec la République islamique pour un accord garantissant qu'elle ne se dotera pas de l'arme nucléaire en échange d'une levée des sanctions internationales.
Si les sanctions internationales contre l'Iran étaient levées, le pays pourrait produire un million de barils de pétrole par jour supplémentaires dans les six mois qui suivent, selon Téhéran.
(c) AFP