Le pétrole grimpe avant les stocks américains
Vers 10H05 GMT (12H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 64,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 48 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 45 cents à 61,46 dollars.
Les prix ont été stimulés par la publication des chiffres de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API), qui ont montré une baisse de 3,2 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière, notaient les analystes de Commerzbank.
Les statistiques de l'API qui sortent la veille de la publication des chiffres officiels du Département américain de l'Énergie (DoE) sont scrutées par les investisseurs, car elles offrent un aperçu du niveau des stocks avant la publication du rapport du DoE.
Les marchés s'attendaient donc ce mercredi à ce que le DoE fasse état d'une nouvelle baisse des stocks de brut. Les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendent d'ailleurs, selon des prévisions médianes, à une baisse des stocks de brut de 2 millions de barils pour la semaine achevée le 19 juin.
Une diminution des réserves américaines de brut est souvent bien accueillie dans un marché plombé par la surabondance d'offre mondiale, car cela témoigne généralement de la bonne santé de la demande américaine.Ainsi les opérateurs de marché s'intéresseront particulièrement au niveau des réserves d'essence stockées aux États-Unis, alors que le pays est en pleine saison des grands déplacements automobiles.
Mercredi dernier, le DoE avait fait état d'une augmentation des réserves d'essence de 500.000 barils la semaine achevée le 12 juin alors que le marché s'attendait à une baisse, ce qui avait pesé sur les cours.
Toujours selon les experts sondés par Bloomberg News les réserves d'essence n'auraient pas bougé la semaine dernière, tandis que les stocks de produits distillés (diesel, fioul de chauffage, kérosène etc.) auraient augmenté de 700.000 barils.Les investisseurs devraient également garder un oeil sur les niveaux de la production américaine qui restent toujours bien trop élevés, prévenait Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.
(c) AFP