Le pétrole grimpe sur des attentes d'une nouvelle baisse des réserves américaines de brut
Vers 16H15 GMT (18H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 64,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,12 dollar par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour de cotation, gagnait 83 cents à 61,21 dollars.
Les cours du Brent et du WTI se reprennent avant la publication ce mardi des statistiques de l'association professionnelle API sur les stocks américains de brut, notait Jasper Lawler analyste chez CMC Markets.
Les investisseurs attendaient avec impatience la publication des statistiques de l'API qui peuvent constituer un bon guide sur le niveau des stocks américains avant la sortie officielle des chiffres du département américain de l'Énergie (DoE) mercredi.
Les marchés s'attendent à une nouvelle baisse des stocks de brut, ce qui a attiré quelques acheteurs souhaitant se positionner avant une éventuelle hausse des prix, selon plusieurs analystes.
Une diminution des réserves américaines de brut est souvent bien accueillie dans un marché plombé par la surabondance d'offre mondiale, car cela témoigne généralement de la bonne santé de la demande américaine.Les investisseurs sont toujours aussi réceptifs aux attentes de baisse des stocks américains, ce qui explique (...) l'évolution haussière observée, constatait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
Par ailleurs, la sortie de bons indices PMI, notamment pour la zone euro, sont de bon augure pour les perspectives de la demande de pétrole, constatait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Cependant tout rebond plus ferme des cours semble pour le moment compromis, selon des analystes, car la surabondance d'offre continue de peser sur les marchés.Ainsi, le prix du Brent devrait continuer de s'échanger dans une fourchette étroite, autour des 60 dollars le baril, et pourrait même se trouver de nouveau sous pression si un accord entre l'Iran et les grandes puissances était trouvé le 30 juin.
L'Iran et le groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) sont engagés depuis 20 mois dans d'intenses tractations sur le dossier du nucléaire iranien.
L'accord final auquel ils espèrent aboutir d'ici la fin du mois doit garantir le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, en échange d'une levée des sanctions internationales qui affectent l'économie de ce pays.
(c) AFP