Le pétrole hésite, lesté par les négociations sur l'Iran
Vers 10H15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 63,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 13 cents à 60,25 dollars.
Les cours du pétrole s'échangent dans une fourchette étroite car les yeux (des opérateurs) sont rivés sur un accord potentiel entre l'Iran et les grandes puissances à la fin du mois, notait Nous Al-Hammoury, analyste chez ADS Securities.
L'Iran et le groupe 5+1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) sont engagés depuis 20 mois dans d'intenses tractations sur le dossier du nucléaire iranien.
L'accord final auquel ils espèrent aboutir d'ici la fin du mois doit garantir le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, en échange d'une levée des sanctions internationales qui affectent l'économie de ce pays.
Le fait que les négociations pour un accord final sur le nucléaire se terminent officiellement le 30 juin force les marchés à la prudence, estimaient les analystes de Commerzbank, même s'ils soulignaient qu'il demeurait beaucoup d'obstacles à dépasser.L'Iran a fait savoir qu'il pourrait doubler ses exportations de pétrole dans les six mois suivant un accord, à plus de deux millions de barils par jour.
Dans un marché déjà plombé par la surabondance de l'offre, une augmentation des exportations iraniennes serait de nature à lester les cours.
(c) AFP