Le pétrole finit en baisse à New York dans un pessimisme renouvelé sur l'offre
Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet a perdu 84 cents à 59,61 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les marchés pétroliers sont sur la défensive et continuent à sembler peu enclins à prendre des risques (...) face aux inquiétudes sur une offre toujours excessive, a résumé Tim Evans, de Citi.
Ryad est le principal acteur de l'Opep, qui a maintenu en l'état son plafond de production début juin à 30 millions de bpj, après avoir déjà largement contribué à faire chuter les cours au second semestre 2014 en s'abstenant de réduire son offre.
Par ailleurs, hors des actualités spécifiques à l'or noir, le marché était déprimé aujourd'hui en raison des préoccupations sur la saga des négociations sur la dette grecque, par crainte que l'on ne parvienne vraiment pas à un accord, a jugé Phil Flynn, de Price Futures Group.
Le gouvernement grec mise sur un accord avec ses créanciers au sommet européen de lundi mais les dirigeants européens appellent Athènes à préparer un compromis dès ce week-end pour éviter un défaut de paiement de plus en plus plausible pour la population, qui met ses économies à l'abri.
En revanche, ce qui semble avoir un peu aidé le marché, c'est que le nombre de puits américains en activité a baissé pour la 28e semaine de suite, ce qui pourrait laisser croire à une future baisse de la production, a noté M. Flynn. Après la publication de ce chiffre, les cours se sont un peu redressés.
Les cours, qui avaient en effet perdu plus de 1,5 dollar le baril en séance à New York, finissent quoi qu'il en soit la semaine à un niveau à peu près semblable à celui de vendredi dernier, un peu en-dessous des 60 dollars.
C'est autour de ce seuil que les prix se stabilisent depuis le début du printemps après avoir chuté en début d'année sous les 45 dollars, à leur plus bas niveau depuis six ans.
(c) AFP