Le pétrole grimpe avant les stocks de brut américains
Vers 10H15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 65,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,57 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet gagnait 1,23 dollar à 61,20 dollars.
Le DoE va publier ses données officielles (ce mercredi), et l'on s'attend à ce qu'elles affichent une baisse des stocks de brut pour la septième semaine consécutive. Si les chiffres s'avéraient être au même niveau que les statistiques de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), cela va soutenir les prix du pétrole, estimaient les analystes de Commerzbank.
L'API a en effet évalué la baisse des réserves américaines de brut à 2,9 millions de barils mardi, soit plus que les prévisions médianes (pour les chiffres du DoE) des experts interrogés par l'agence Bloomberg qui s'attendent à une baisse des stocks de brut de 1,8 million de barils lors de la semaine achevée le 12 juin.
Toujours selon ces experts, le DoE devrait faire état d'un déclin des stocks d'essence de 800.000 barils et d'une progression de 950.000 barils des réserves de produits distillés.
Cependant, une augmentation de la production aux États-Unis pourrait peser sur les cours, prévenaient des analystes, les opérateurs de marché scrutant tous signes d'un ralentissement de l'offre américaine suite au déclin conséquent du nombre de puits de forage en activité.Certains observateurs estiment que la production américaine se montre plus résistante que prévu à la baisse des cours, qui ont perdu près de 45% depuis un an.
Mais selon les courtiers de PVM, les producteurs américains pourraient être en train de bluffer en clamant que la production américaine va faire un retour plus tard dans l'année au niveau actuel des prix.
(c) AFP