Le pétrole hésite dans un marché attentiste
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 63,94 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1 cent par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour l'échéance de juillet gagnait 63 cents à 60,15 dollars.
Il n'y a rien de nouveau pour le marché qui est un peu sur pilote automatique, notait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
Les investisseurs attendaient comme tous les mardis la publication des estimations de la fédération American Petroleum Institute (API) sur les niveaux de stocks américains de brut pour la semaine achevée le 12 juin, avant la sortie des statistiques officielles du Département américain de l'Énergie (DoE) mercredi.
Les opérateurs de marché s'attendaient à une nouvelle baisse des stocks de brut, ce qui semblait apporter un peu de soutien aux cours du WTI ce mardi.
Mais la surabondance d'or noir, qui a fortement pesé sur les prix au second semestre 2014 et au début de l'année, continue de gêner les cours.Les prix devraient rester dans une bande large entre 55 et 70 dollars dans les mois à venir. L'évolution se fera au gré des annonces concernant l'évolution de l'offre, qui a toutes les chances d'être abondante, expliquait M. Dembik.
Entre le mois de juillet et décembre, le surplus d'or noir pourrait atteindre entre 670.000 barils par jour et 2 millions de barils par jour (mb/j) avec l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui produit (aux alentours de) 31,2 mb/j, expliquaient les courtiers de PVM.
L'actuelle surabondance d'offre de pétrole dans le monde représenterait le plus long épisode de cette nature depuis au moins 1985 si l'Opep maintenait son niveau de production, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Même en regardant les projections optimistes de l'Opep sur la demande mondiale, l'offre va dépasser la demande lors du second semestre 2015, ajoutait-on chez PVM.
(c) AFP