Pétrole: le brut ouvre sans grand changement à New York, marché attentiste
Vers 13H10 GMT/15h10 HEC, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en juillet perdait sept cents à 59,45 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), dans la foulée de trois séances consécutives de baisse.
"L'élément le plus important, cela reste la force du dollar, en particulier avec la Grèce sur le devant de la scène", a jugé Carl Larry, de Frost & Sullivan.
A quelques jours d'un possible défaut du pays, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, cherchait mardi l'appui des leaders des partis grecs d'opposition, leur confiant apparemment qu'il était encore prêt à faire "deux ou trois gestes" vers les créanciers, UE et FMI.
Pour le reste, peu d'éléments concernaient directement mardi le marché pétrolier, à part une mise en garde des autorités météorologiques américaines sur un risque de tempête tropicale dans le golfe du Mexique, là où se trouvent près de la moitié des raffineries des Etats-Unis, comme le rappelaient les analystes de Commerzbank.
"Si cette tempête conduisait à un déclin du raffinage du pétrole, cela ferait baisser les prix, car cela laisserait attendre une hausse des réserves de brut", ont-ils expliqué. "D'un autre côté, cela tirerait vers le haut les cours des produits à base de pétrole, car la baisse de production conduirait à un déstockage."
Sur le plan de l'offre américaine, pour le moment, "le marché s'attend à une baisse des stocks de brut" dans les chiffres hebdomadaires que publiera mercredi le gouvernement américain sur la question, a rapporté M. Larry.
Les réserves de brut baissent depuis plusieurs semaines, mais certains observateurs restent sceptiques quant aux conclusions à en tirer car ils soulignent que la production américaine ne donne, elle, pas de signe de ralentissement malgré une baisse persistante du nombre de puits de forage.
Comme tous les mardis, le marché se préparera aux chiffres du département de l'Energie en digérant les estimations sur le sujet de la fédération American Petroleum Institute, publiées après la clôture.
(c) AFP