Le pétrole baisse, les investisseurs surveillent l'Iran
Vers 10H05 GMT (12H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 63,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 24 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 35 cents à 58,78 dollars.
L'Opep a maintenu vendredi le statu quo, poursuivant ainsi sa stratégie de protection de ses parts de marché, après avoir compté pour beaucoup dans la chute des cours en maintenant déjà à l'automne dernier son plafond de production à 30 millions de baril par jour.
Les investisseurs étaient ainsi attentifs aux négociations entre l'Iran et les grandes puissances sur un accord final sur le nucléaire iranien qui doit être conclu d'ici fin juin.
Le groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) négocie depuis l'automne 2013 avec l'Iran pour trouver un moyen de contrôler les ambitions nucléaires de Téhéran en échange d'une levée des sanctions internationales.
L'Iran a affirmé la semaine dernière que des progrès importants avaient été accomplis dans le texte final.
Si les sanctions internationales contre l'Iran étaient levées, le pays pourrait produire un million de barils de pétrole par jour supplémentaires dans les six à sept mois qui suivent, a précisé le ministre iranien du Pétrole, lors du séminaire de l'Opep la semaine dernière.
Cette perspective pourrait peser sur les cours dans un marché qui souffre depuis des mois de la surabondance d'offre mondiale.
(c) AFP