Le pétrole peine à accrocher une direction après le maintien du quota de l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 61,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 19 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance cédait 11 cents à 57,89 dollars.
Le cartel a décidé de maintenir son plafond et demande aux pays membres de s'y conformer. En se mettant d'accord sur cette décision, les pays membres ont confirmé leur engagement pour un marché du pétrole stable et équilibré, a annoncé l'Opep à l'issue d'une réunion à Vienne.
L'organisation a décidé que la demande allait suffisamment se reprendre pour exercer une pression haussier sur le marché, mais cette perspective radieuse va à l'encontre des niveaux surabondants de l'offre mondiale de brut, commentait Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Le statu quo était largement anticipé par les analystes.
Au bout du compte, les prix du pétrole se sont nettement repris (ces dernières semaines, NDLR) et la production de pétrole de schiste aux États-Unis ne progresse plus aussi rapidement, notaient les analystes de Commerzbank.D'ailleurs, la forte diminution du forage (aux États-Unis ces dernières semaines) devrait provoquer une baisse de la production dans les mois à venir, poursuivaient les experts de la banque allemande.
Mais le marché mondial reste en fort excédent d'offre, une situation accentuée par le refus de l'Opep de descendre son plafond de production, officiellement fixé à 30 millions de barils par jour mais qui est dépassé depuis plusieurs mois sous l'impulsion de l'Arabie saoudite qui cherche à profiter des prix bas pour consolider ses parts de marché.
(c) AFP