Le pétrole se replie un peu à New York, cherchant à se stabiliser
Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet a perdu dix cents à 60,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après une hausse de plus de 2,5 dollars vendredi.
Le marché essaie de se remettre de la flambée des cours de vendredi, et tente d'évaluer dans quelle mesure il peut conserver ses gains, a résumé Tim Evans, de Citi.
Désormais, faute d'actualité très notable dans le monde de l'or noir, ce qui a freiné la dynamique des cours, c'est un renforcement du dollar, a mis en avant Phil Flynn, de Price Futures Group.
Le renchérissement du billet vert, qui profitait lundi de chiffres encourageants aux Etats-Unis, a tendance à pénaliser le marché pétrolier, car les échanges y sont libellés en monnaie américaine et en deviennent donc moins attrayants.
Toutefois, le marché a essayé de rebondir et d'oublier la force du dollar, a souligné M. Flynn, qui a cité comme facteur positif des chiffres du cabinet privé Genscape sur l'état des réserves du terminal pétrolier de Cushing dans l'Oklahoma.
On dit qu'elles ont baissé d'un million de barils (...) et cela pourrait soutenir le marché, a-t-il jugé. Les investisseurs sont très attentifs à l'évolution des réserves de Cushing, car c'est ce terminal qui sert de référence aux prix du WTI.
Pour le marché, ces estimations, ainsi que celles publiées le mardi par la fédération American Petroleum Institute (API), sont un avant-goût des chiffres officiels sur les réserves américaines, annoncés le mercredi par le gouvernement américain.
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BAKER HUGHES
(c) AFP