Le pétrole ouvre en petite baisse à New York, se rééquilibrant après un bond
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet perdait 26 cents à 60,04 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir pris plus de 2,5 dollars vendredi.
Il n'y a rien de particulier à noter lundi, a jugé Andy Lipow de Lipow Oil Associates. Peut-être assiste-t-on à quelques prises de bénéfices après la flambée de vendredi, mais la baisse reste limitée.
Les cours avaient fortement monté à la suite du déclin persistant du nombre de puits en activité (aux Etats-Unis), qui laisse attendre à terme un déclin de la production américaine, a-t-il rappelé.
Dans son décompte hebdomadaire, établi le vendredi, le groupe Baker Hughes a fait état d'un déclin de 13 unités, alors que certains observateurs s'inquiétaient d'un possible rebond.
Désormais, plus la semaine va avancer, plus on va se concentrer sur la réunion que tiendra vendredi l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a prévu M. Lipow. On s'attend à ce qu'elle ne change pas de plan d'action, et à ce qu'elle continue à approvisionner le marché autant qu'elle le peut, afin de défendre sa part.
En s'abstenant d'abaisser son plafond de production, l'Opep a largement contribué à la chute enregistrée l'an dernier par les prix du pétrole, qui ont baissé de plus de moitié entre juin 2014 et janvier dernier. Depuis la mi-mars, ils ont néanmoins rebondi et semblent désormais se stabiliser autour de 60 dollars le baril à New YorkPour le moment, la production de l'Opep dépasse même son objectif officiel de 30 millions de barils par jour, ont noté les experts de Commerzbank.
Selon plusieurs études, dont une de l'agence Bloomberg News, l'Arabie Saoudite maintient sa production à des niveaux proches de ses records, tandis qu'une accélération de la production en Angola et en Irak a plus que compensé une chute en Libye et au Nigeria, ont-ils précisé. En d'autres termes on ne peut toujours pas dire qu'il y ait des signes de rééquilibrage entre l'offre et la demande sur le marché.
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(c) AFP