Le pétrole monte un peu avant les stocks américains
Vers 10H05 GMT (12H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 62,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 29 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 24 cents dollars à 57,75 dollars.
Les cours du Brent et du WTI repartaient à la hausse après un accès de faiblesse la veille qui avait entrainé la référence européenne du brut à son plus bas niveau en cinq semaines, à 61,96 dollars.
Les investisseurs continuaient de parier sur une nouvelle baisse des réserves américaines de pétrole pour la semaine achevée le 22 mai, avant la publication des statistiques officielles du Département américain de l'Énergie (DoE) attendues ce jeudi.
Le rapport hebdomadaire du DoE, habituellement publié le mercredi, le sera jeudi pour cause de jour férié en début de semaine.
Selon une prévision médiane, les analystes interrogés par l'agence Bloomberg News s'attendaient à une baisse de 2 millions de barils des stocks de brut, et à une diminution de 1,3 million de barils des réserves d'essence. Les stocks de produits distillés auraient décliné de 400.000 barils.La réaction des marchés aux stocks hebdomadaires américains de brut est à surveiller cette semaine car si les investisseurs pariant sur un renchérissement des cours ne poussent pas les prix à la hausse cela pourrait vouloir dire qu'il y a un manque d'acheteurs sur les marchés, expliquait Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.
Mais les estimations d'une hausse de 1,3 million de baril de stocks de brut aux États-Unis par l'association professionnelle américaine API mercredi, après trois semaines consécutives de déclin, pourraient être le signe que les attentes des investisseurs doivent être réajustées, commentaient les analystes de Commerzbank.
De son côté, le Brent demeurait sous la pression de la surabondance d'offre alors que des volumes de brut, notamment de pétrole nigérian, encore récemment stockés en mer à la faveur d'un report intéressant pour les opérateurs de marché commencent à inonder le marché, selon plusieurs analystes.
(c) AFP