Le pétrole finit en légère baisse à New York, restant sous la pression du dollar
Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet a perdu 52 cents à 57,51 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), enregistrant une troisième séance consécutive de baisse.
Le début de rebond des cours du pétrole entamé sur les marchés asiatiques et en début d'échanges européens n'a pas résisté longtemps à une nouvelle hausse du dollar mercredi.
En outre les investisseurs veulent mettre leurs comptes en ordre avant la publication des chiffres du ministère américain de l'Energie (DoE) sur les stocks américains, retardée à jeudi matin à cause du jour férié de lundi, soulignait Tim Evans, chez Citi.
Selon Michael Wittner, à la Société Générale, on s'attend à ce qu'ils soient en baisse, car les raffineries augmentent les cadences à l'approche de l'été, une saison synonyme de déplacements en voitures et de consommation d'essence aux Etats-Unis.
Cela répondrait à un phénomène saisonnier typique qui est déjà pris en compte dans les prix en vigueur, estime M. Wittner, qui ne compte pas sur ce type d'annonce pour faire remonter les cours.
D'autant qu'il table sur un petit regain de la production aux Etats-Unis, estimant que la baisse annoncée la semaine dernière correspondait à des opérations de maintenance en Alaska.
Ces dernières semaines, la baisse de la production et des réserves de brut américaines a fait oublier que les stocks de pétrole aux États-Unis demeurent à des niveaux record, constatait Joshua Mahony, analyste chez IG. Et, pour cet analyste, la surabondance d'offre sur les marchés venant des pays hors-Opep et de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole va continuer de peser sur les cours.
Les analystes s'attendent généralement à ce que l'Opep n'apporte aucun changement à sa politique lors de sa réunion du 5 juin.
(c) AFP