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Le pétrole ouvre en baisse à New York sous la pression du dollar

prix-du-petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole ont ouvert sur un nouveau repli mercredi à New York, restant sous la pression d'un dollar fort alors que les investisseurs se demandent s'ils vont ou non voir baisser la production américaine.
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet cédait 39 cents à 57,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Un retournement de tendance en début de journée sur les marchés asiatiques et européens semblait tourner court à New York, tandis que l'euro repartait à la baisse face au dollar après avoir également tenté une remontée.

La force du dollar pénalise les acheteurs de brut, les échanges étant libellés en billets verts.

Or vers l'ouverture des échanges à New York, l'euro repartait à la baisse à 1,0825 dollar alors qu'il était resté orienté à la hausse jusqu'à environ 12h00 GMT.

Le secteur fluctue au rythme des mouvements sur les marchés des devises et des rumeurs et marmonnements entourant l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) avant sa réunion de la semaine prochaine, soulignait Matt Smith, chez Schneider Electric.

Les analystes s'attendent généralement à ce que l'Opep n'apporte aucun changement à sa politique lors de sa réunion du 5 juin.

Par ailleurs, à la veille des chiffres du ministère de l'Energie américain sur les stocks de brut aux Etats-Unis, attendus en baisse, les investisseurs s'interrogeaient sur la réduction de la production américaine, qui pourrait enfin commencer à entamer le déséquilibre entre l'offre surabondante et la demande atone.

Mais il n'y a toujours pas de signe de soulagement de ce côté là, estimaient les analystes de Commerzbank.

Les prix plus élevés (depuis le mois dernier) font qu'il redevient rentable de produire du pétrole pour de nombreux producteurs américains, assuraient-il. Le déclin de la production américaine de brut pourrait donc être moins prononcée qu'anticipé, ce qui pourrait de nouveau pousser les stocks à la hausse une fois que se calmera la demande des raffineries, actuellement sollicitées pour produire l'essence nécessaire aux déplacements en voiture d'été.

Les analystes de Commerzbank s'inquiétaient également de la perspective d'exportations irakiennes record, à 3,7 millions de barils par jour, sur la base des plannings d'armateurs.

Mais Carl Larry, chez Frost Sullivan, estimait toutefois possible d'assister à une baisse de la production américaine qui se compte en dizaines voire en centaines de milliers de barils par jour.

Si nous avons un déclin de production massif, le marché va considérer que 60 dollars le baril est un bon prix et va essayer d'aller vers les 70 dollars, assurait-il.



(c) AFP


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