Le pétrole grimpe, aidé par la baisse des réserves de brut aux états-Unis
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 66,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,59 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait à 1,72 dollar à 60,70 dollars.
Le moral semble s'être amélioré avec la baisse des stocks de brut américains, largement liée à l'approche de la saison des grands déplacements aux États-Unis, les raffineries ayant accéléré leurs cadences, expliquait Kash Kamal, analyste chez Sucden.
Selon les données publiées mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE), les stocks américains de pétrole brut ont enregistré une troisième baisse d'affilée la semaine dernière.
Ce déclin était plus important que prévu par les experts interrogés par l'agence Bloomberg News, mais nettement mois marqué que les estimations de la fédération professionnelle API publiées mardi.
Les stocks de diesel et d'essence ont également baissé, ce qui suggère un regain de demande de produits pétroliers alors que la saison des grands déplacements commence ce weekend, à l'occasion des vacances du Memorial Day aux États-Unis.Par ailleurs, un affaiblissement du dollar offre un soutien supplémentaire au cours du pétrole ce jeudi, soulignait M. Kamal.
Un dollar plus faible rend plus attrayants, car moins onéreux, les achats de pétrole, libellés dans la monnaie américaine, pour les investisseurs munis d'autres devises.
Mais les analystes restaient prudents, soulignant les niveaux élevés des stocks en comparaison aux années précédentes à la même période.Les stocks sont toujours importants aux États-Unis et la production devrait de nouveau augmenter plus tard cette année car la hausse des prix amène de plus en plus d'entreprises à reprendre l'activité de forage et de fracturation hydraulique (pour l'exploitation du pétrole de schiste, NDLR), estimaient les analystes de Capital Economics.
Si l'on considère les fondamentaux de marché, l'optimisme ambiant va sûrement être de courte durée, et nous ne prévoyons pas un rebond significatif des cours, concluait M. Kamal.
(c) AFP