Le pétrole conserve son élan après les stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 65,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 64 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 56 cents à 59,54 dollars.
Les prix poursuivent leur reprise ce matin, dans la lancée de la veille après la publication des statistiques du DoE, commentaient les analystes de Commerzbank.
Les stocks américains de pétrole brut ont enregistré une troisième baisse d'affilée la semaine dernière, un déclin plus important que prévu par les experts interrogés par l'agence Bloomberg News, mais nettement mois marqué que les estimations de la fédération professionnelle API.
Lors de la semaine achevée le 15 mai, les réserves ont baissé de 2,7 millions de barils, à 482,2 millions, alors que les experts n'attendaient qu'un déclin de 1,75 million de barils.
La production américaine s'est établie à 9,262 millions de barils par jour (mbj), baissant de 112.000 barils par jour en une semaine.Ces statistiques ont été bien reçues par les investisseurs, car de bon augure dans un marché miné par la surabondance d'offre à laquelle le boom du pétrole de schiste américain a largement contribué.
Mais certains analystes choisissaient de demeurer prudents, soulignant les niveaux élevés des stocks en comparaison aux années précédentes à la même période.
Du côté de la production, les analystes de Commerzbank soulignaient que le fort déclin de la semaine dernière était dû à l'arrêt pour maintenance de certains champs pétroliers en Alaska, et que cette baisse ne devrait pas être interprétée comme le signe que la diminution considérable de l'activité de forage commence à avoir un impact sur la production de pétrole de schiste.Les stocks sont toujours importants aux États-Unis et la production devrait de nouveau augmenter plus tard cette année car la hausse des prix amène de plus en plus d'entreprises à reprendre l'activité de forage et de fracturation hydraulique (pour l'exploitation du pétrole de schiste, NDLR), estimaient les analystes de Capital Economics.
(c) AFP