Le pétrole sans direction en Asie
Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars prenait 15 cents, à 52,93 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril abandonnait 27 cents, à 61,25 dollars.
Le pétrole avait fini en hausse vendredi, le marché trouvant des raisons d'espérer une baisse de la production aux Etats-Unis, avec un nouveau déclin du nombre de puits de forage (à 1.056 selon Baker Hughes).
De plus, depuis la fin du mois dernier, les géants pétroliers, comme Chevron, Total, BP et Royal Dutch Shell, ont annoncé tour à tour des diminutions de leurs budgets d'investissement et d'exploration, ce que certains opérateurs voient comme un signe annonciateur d'un nouveau déficit d'offre sur le marché.
Les cours ont repris un peu du poil de la bête ces deux dernières semaines après avoir perdu jusqu'à 60% de leur valeur depuis le mois de juin en raison de l'abondance de l'offre mondiale.
Les marchés sont partagés toutefois sur la question de savoir si l'or noir a touché le fond.Les cours restent volatiles, évoluant en dents de scie au gré des vents chauds et froids venus des Etats-Unis, avec les chiffres sur les stocks et le nombre de puits, a commenté Nicholas Teo, analyste chez CMC Markets à Singapour.
Vendredi à la clôture, le prix du WTI pour livraison en mars, actuellement le plus échangé, a avancé de 1,57 dollars à 52,78 dollars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour avril, désormais le plus actif, est repassé au-dessus du seuil des 60 dollars, et a fini à 61,52 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 2,24 dollars.
bjp/dan/ev/jr