Le pétrole se stabilise dans un marché reprenant son souffle
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 65,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 11 cents par rapport à la clôture de jeudi. Le prix du baril de Brent avait atteint mercredi en cours d'échanges européens 69,63 dollars, son niveau le plus élevé en cinq mois.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance grappillait 50 cent à 59,44 dollars. Le prix du WTI était monté mercredi en cours d'échanges européens à 62,58 dollars, un sommet en cinq mois.
Quand le WTI est tombé à 45 dollars le baril, le nombre de puits de forage (aux États-Unis, NDLR) baissait en continu, alimentant la perspective d'une baisse de la production, mais alors que le WTI a commencé à se rapprocher de 65 dollars, nous avons vu cette semaine de plus en plus de commentaires de producteurs remettant des puits en service, ce qui implique que la production américaine de pétrole va rebondir, notait Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
En outre, le pétrole souffrait vendredi d'un rebond du billet vert, après avoir bénéficié ces derniers jours d'un accès de faiblesse de la monnaie américaine.
La baisse du billet vert rend plus attrayants, car moins onéreux, les achats de pétrole, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises. À l'inverse, la hausse de la devise américaine tend à dissuader les investisseurs d'acheter de l'or noir en l'absence de fondamentaux du marché (offre et demande) haussiers.
(c) AFP