Le pétrole mitigé en Asie
Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin perdait huit cents, à 58,86 dollars, le baril de Brent de la mer du Nord à même échance prenant sept cents, à 65,61 dollars.
Le marché du brut est marqué depuis plusieurs jours par une grande volatilité et des inquiétudes portant sur l'accroissement de l'offre, a relevé Bernard Aw chew IG markets.
Le marché est redevenu plus réactif aux données sur l'offre (...). Certains (investisseurs) entrevoient une réduction mais les chiffres pointent dans une direction différente, a-t-il ajouté.
En fort recul d'environ 2 dollars jeudi à Londres et New, les cours de l'or noir se sont appréciés cette semaine pour atteindre leur plus haut niveau depuis le début de l'année après avoir perdu plus de 50% de leur valeur depuis juin 2014.
Ce rebond était alimenté par la perspective d'une réduction de l'offre américaine à la faveur d'une diminution du nombre de puits de forage en activité. Il a en outre bénéficié de l'annonce par Washington d'une baisse hebdomadaire des réserves américaines de brut (-3,9 millions de barils lors de la semaine achevée le 1er mai), apparemment de bon augure quant à une réduction de l'excès d'offre.
Mais le marché a été douché jeudi par les chiffres sur la production américaine qui montrent un ralentissement très modeste.Les observateurs sont particulièrement divisés quant aux conclusions à tirer de la baisse persistante du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, selon le décompte hebdomadaire qu'actualisera vendredi le groupe parapétrolier Baker Hughes.
La hausse des cours risque d'encourager les producteurs à extraire et mettre sur le marché davantage de brut, soulignent par ailleurs des analystes.
Mercredi, le prix du baril de light sweet crude avait perdu 1,99 dollar à 58,94 dollars en clôture sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent avait reculé de 2,23 dollars à 65,54 (67,77) dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).bjp/gab/tsz
(c) AFP