Le pétrole ouvre en légère baisse à New York dans un marché qui se consolide
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin cédait 22 cents à 60,72 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
La séance va probablement être calme, a prévu James Williams, de WTRG Economics. Hier, le marché a monté de façon excessive face au déclin des réserves américaines, puis il a corrigé ce mouvement. Je serais surpris qu'il y ait d'importantes fluctuations dans un sens ou l'autre, à part peut-être un peu de consolidation.
En faisant part d'un déclin de 1,5 million de barils de brut la semaine dernière dans les stocks américains, le département de l'Energie a certes annoncé une nouvelle favorable à un marché inquiet de la surabondance d'offre, mais les investisseurs l'avait déjà largement anticipée.
De plus, les opérateurs de marché doutent du fait que le déstockage va se poursuivre dans les semaines à venir étant donné qu'il est principalement dû à une forte baisse des importations, ont prévenu les analystes de Commerzbank.
Sans ce facteur, les réserves auraient continué à augmenter, en particulier car la production est, elle, restée presque stable, à un peu plus de 9,3 millions de barils par jour (bpj), ont-ils souligné.
Sur le plan international, le marché trouvait peu d'éléments à digérer, d'autant que l'on n'a pas reçu de nouvelles particulièrement mauvaises du Moyen-Orient, du moins pas pires que d'habitude, a rapporté M. Williams.Par exemple, les cours ne semblaient pas vraiment portés par une nouvelle offensive du groupe Etat islamique vers la raffinerie de Baïji, la plus importante d'Irak.
De même, l'Iran a autorisé le cargo à partir, mais ce n'est pas quelque chose de très notable pour le marché, a noté M. Williams, en allusion à la saisie par Téhéran, pendant une dizaine de jours, d'un navire du géant danois du transport maritime Maersk.
bur-jdy/jld/pre
(c) AFP