USA: les stocks de brut baissent pour la première fois depuis quatre mois
Lors de la semaine achevée le 1er mai, les réserves de brut ont reculé de 3,9 millions de barils, à 487,0 millions, alors que les experts attendaient une progression de 1,5 million. Elles n'avaient plus baissé depuis la semaine conclue le 2 janvier.
Les stocks de brut interrompent ainsi seize semaines de hausse continue, au cours desquelles ils ont augmenté de plus de cent millions de barils et régulièrement atteint leur plus haut niveau depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du DoE.
Ces réserves restent en hausse de 22,5% par rapport à la même période de l'an dernier, a précisé le DoE, soit un petit ralentissement par rapport à la semaine précédente (+22,9%).
De leur côté, les stocks d'essence ont augmenté, mais moins que prévu, progressant de 400'000 barils à 227,9 millions, alors que les experts prévoyaient une avancée d'un million.
Ils sont en hausse de 6,9% par rapport à leur niveau de 2014, et toujours au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont en revanche enregistré une hausse inattendue de 1,5 million de barils, alors que les analystes les attendaient stables.
Elles augmentent de 14,7% par rapport à la même époque en 2014, et se situent dans la partie médiane de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
STABILITÉ À CUSHING
La production américaine s'est établie à 9,369 millions de barils par jour (mbj), reculant de 4000 bj en une semaine.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, sont restées stables à 61,7 millions de barils, après avoir enregistré leur première baisse depuis cinq mois lors de la précédente semaine.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 6,6 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,0 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 2,8% de plus que sur la même période en 2014.
La demande de produits distillés a baissé de 4,3% au cours des quatre dernières semaines, là aussi sur un an, et celle d'essence a avancé de 3,9%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 93,0% de leurs capacités contre 91,3% la semaine précédente.
Vers 15H00 GMT/17h00 HEC, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai ralentissait sa hausse par rapport au début de séance, gagnant 1,06 dollar à 61,46 dollars.
(c) AFP