Le pétrole monte, aidé par un accès de faiblesse du dollar
Vers 10H50 GMT (12H50 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 68,96 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,44 dollar par rapport à la clôture de mardi. Le prix du baril de Brent a atteint mercredi vers 10H35 GMT 69,15 dollars, son niveau le plus élevé en cinq mois.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 1,43 dollar à 61,83 dollars, atteignant même vers 10H35 GMT 62,08 dollars, un sommet en cinq mois.
Le brut a repris son rebond, après avoir connu un accès de faiblesse mi-mars, observait Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com.
Les cours profitaient notamment d'une baisse du billet vert, un mouvement qui rend plus attrayants car moins onéreux les achats de pétrole, libellés en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.
En outre, il semble que lArabie saoudite, le plus gros exportateur de pétrole au monde, a relevé les prix pour ses clients en Europe et en Amérique du nord. De toute évidence, la demande de pétrole dans ces régions a été plus forte qu'escompté, relevait M. Razaqzada.
Les espoirs d'un regain de la demande étaient aussi alimentés par l'annonce mardi par l'association professionnelle américain API d'une baisse de 1,5 million de barils des réserves américaines de brut lors de la semaine achevée le 1er mai, le premier recul en huit semaines.Les investisseurs attendaient désormais la publication mercredi du rapport hebdomadaire officiel du Département américain de l'Énergie (DoE) sur les réserves d'or noir aux États-Unis.
Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg s'attendent en moyenne à une nouvelle hausse des stocks de brut pour l'ensemble des États-Unis, de 1,5 million de barils.
Les réserves d'essence devraient s'être étoffées d'un million de barils, et celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) être restées stables.
(c) AFP