Le pétrole hesite dans un marché plutôt optimiste
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 65,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 4 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 31 cents à 58,92 dollars.
Les opérateurs de marché digéraient toujours les statistiques du département américain de l'Énergie (DoE), dans l'ensemble plutôt bien accueillies.
Les cours du Brent ont grimpé à un nouveau plus haut en séance en plus de quatre mois mercredi, à 66,72 dollars le baril, tandis que les cours du WTI ont gagné près de 2,7% le même jour, grâce à gonflement des stocks américains de brut moins important qu'attendu, et un première baisse des stocks de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis) en quatre mois.
Pour autant, cette baisse des stocks à Cushing n'a rien de surprenant, notaient les analystes de Commerzbank qui soulignaient les taux de rendement hauts des raffineries aux États-Unis, en préparation de la saison des grands déplacements automobiles.
Les cours du pétrole veulent progresser, constataient-on chez Commerzbank.En effet, si les fondamentaux de marchés restent moroses, les investisseurs conservent pour leur part un moral d'acier et les prix pourraient poursuivent leur progression.
Mais certains analystes prévenaient qu'une augmentation des cours sur des fondations fragiles exposera, tôt ou tard, le marché à une correction des prix.
Par ailleurs, la faiblesse du dollar sur fond d'essoufflement de la reprise économique au États-Unis, après la publication mercredi de chiffres du Produit intérieur brut (PIB) américain plus faibles que prévu, continuait d'apporter un peu de soutien au cours, selon Abhishek Deshpande, analyste chez Natixis.
(c) AFP