Les cours du pétrole mitigés en Asie
Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin prenait huit cents, à 58,66 dollars, tandis que le baril de Brent pour livraison en juin également abandonnait 27 cents, à 65,57 dollars.
Les cours du brut coté à New York étaient soutenus par l'annonce d'un reflux des stocks au terminal de Cushing (Oklahoma, sud), le premier en quatre mois. Ces réserves ont diminué d'un demi-million de barils, à 61,7 millions de barils, alors qu'elles étaient en augmentation continue depuis la fin novembre.
La faiblesse du dollar contribuait aussi au maintien des cours, les achats d'or noir étant libellés dans cette monnaie.
Cependant pour nombre d'analystes, les fondamentaux n'ont pas changé, entre production mondiale record et demande atone.
Le rapport hebdomadaire du ministère américain de l'Energie sur l'état des réserves américaines a montré qu'elles avaient augmenté un peu moins que prévu, à hauteur de 1,9 million de barils, alors que les experts attendaient une progression de 2,8 millions de barils. Mais à 490,9 millions de baril, les stocks restent à un niveau record depuis novembre 1930.
Le marché a par ailleurs intégré les derniers chiffres alarmants sur la croissance des Etats-Unis, premier pays consommateur de brut au monde, qui ont pris par surprise les (analystes) les plus pessimistes, selon Howie Lee de Phillip Futures à Singapour.L'expansion de l'économie américaine a en effet ralenti à 0,2% de janvier à mars contre +2,2% au dernier trimestre 2014, du fait de l'hiver rigoureux, du dollar fort qui a handicapé les exportations et de la chute des prix de l'énergie qui a affecté les investissements industriels.
Mercredi, le baril de light sweet crude (WTI) avait clôturé en hausse de 1,52 dollar à 58,58 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent avait gagné pour sa part 1,20 dollar à 65,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
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(c) AFP