Le pétrole ouvre en petite hausse à New York dans un marché partagé
Vers 13H15 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin gagnait 48 cents à 57,63 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le secteur pétrolier commence la semaine en douceur, bloqué pendant qu'il essaie de peser la possibilité d'une perturbation des approvisionnements due aux troubles au Yémen et l'impact d'un dollar plus fort, a fait valoir Matt Smith, de Schneider Electric.
Tandis que l'Arabie saoudite déploie des troupes au sol à ses frontières sud, les marchés restent nerveux sur la perspective d'une contagion au Moyen-Orient, ajoutait-il. Mais pendant ce temps, l'euro s'affaiblit avec l'impasse des négociations sur le refinancement de la dette grecque, ce qui pénalise les acheteurs en euros puisque les échanges sont libellés en dollars.
Les premiers éléments de la Garde nationale saoudienne ont été déployés lundi à la frontière avec le Yémen pour y renforcer la présence militaire saoudienne. Ils s'ajoutent aux gardes-frontières et aux soldats de l'armée régulière déjà présents à la frontière avec le Yémen, où une coalition arabe, conduite par Ryad, a lancé le 26 mars une campagne aérienne contre des rebelles chiites et leurs alliés.
Les raids de la coalition ont tué au moins 12 rebelles lundi dans le sud du Yémen, théâtre aussi de violents combats au sol, selon des sources militaires et provinciales.
Parallèlement, l'euro valait lundi matin 1,0856 dollar, contre 1,0873 dollar vendredi vers 21H00 GMT.En dépit de l'inquiétude lancinante suscitée par le Yémen, il y a beaucoup de faiblesse, fondamentalement, dans le marché, a fait valoir Bart Melek, chez TD Securities.
Globalement le rapport (de la semaine dernière) sur les stocks américains de brut est de nature à faire baisser le marché, a souligné M. Melek, qui s'attend à ce que la surabondance de l'offre continue de s'aggraver durant tout le trimestre, et jusqu'à l'été encore.
(c) AFP