Le pétrole baisse dans un marché calme
Vers 10H05 GMT (12H05 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 64,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 35 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 33 cents à 56,82 dollars.
L'attention des investisseurs était toujours focalisée sur le rebond des cours du Brent et du WTI la semaine dernière, et les échanges reprenaient assez mollement lundi après le regain d'activité enregistré à cette occasion.
Le nouveau déclin du nombre de puits de forage en activité aux États-Unis, dont les chiffres ont été publiés vendredi, n'a d'ailleurs pas beaucoup apporté de soutien aux cours, même si la baisse semble s'être accélérée.
Selon la société de services pétroliers Baker Hughes, le nombre de puits de forage en activité aux États-Unis a baissé de 31 unités, à 703 puits.
Beaucoup de facteurs haussiers semblent déjà avoir été pris en compte par le marché, ce qui explique que les cours du WTI n'ont pas été stimulés vendredi par les chiffres de Baker Hughes, soulignaient les analystes de Commerzbank. Al Hammoury, analyste chez ADS securities, estimait pour sa part que les échanges continueraient de manquer de direction jusqu'à la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en juin prochain.
Les cours du Brent continuaient cependant de recevoir un peu de soutien du côté du Yémen, où les raids menés par la coalition conduite par l'Arabie saoudite se sont poursuivis quotidiennement malgré l'annonce le 21 avril de la fin de la phase intensive de la campagne aérienne dans le pays.
Le Yémen n'est pas un producteur de pétrole particulièrement important, mais les marchés craignent que les troubles ne débordent sur l'ensemble de la région, notamment en Iran, accusé de soutenir la rébellion.cv/pn/mcj
(c) AFP