Le pétrole hésite mais le moral des investisseur reste bon
Vers 10H15 GMT (12H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 65,33 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 48 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 29 cents à 57,45 dollars.
Les cours du WTI étaient sous la pression de prises de bénéfices vendredi, après avoir atteint leur plus haut niveau de l'année la veille en séance, à 58,41 dollars le baril.
Mais le moral des investisseurs demeurait bon, toujours aidé par la petite baisse de la production de pétrole brut aux États-Unis pour la semaine achevée le 17 avril, rapportée par le département américain de l'Énergie (DoE) mercredi.
Les cours du Brent restaient pour leur part soutenus par la poursuite des raids de la coalition menée par l'Arabie saoudite au Yémen, visant des positions rebelles à Aden et au sud-ouest du pays.
Les investisseurs pariant sur une hausse des cours sont confortés dans leur position après les nouveaux bombardements au Yémen, constatait Ole Hansen, analyste chez Saxo Bank.Les nouveaux raids ravivent notamment les inquiétudes sur d'éventuelles perturbations sur le transport pétrole au Moyen-Orient.
Le Yémen détient en effet une position stratégique sur la route du pétrole, proche du détroit de Bab el-Mandeb où transitent 3,8 millions de barils de brut par jour.
Les analystes du courtier PVM appelaient cependant à la plus grande prudence, le nombre croissant d'investisseurs pariant sur une hausse des cours du Brent, qui atteint des niveaux presque record, donnant des raisons de s'inquiéter.La dernière fois que ce niveau était aussi élevé était en juin de l'année dernière lorsque les prix du Brent étaient à 114 dollars le baril. Trois mois plus tard, les investisseurs ont changé de position et les prix ont perdu 20 dollars le baril, expliquaient-ils.
(c) AFP