Le pétrole grimpe, aidé par des achats à bon compte
Vers 10H30 GMT (12H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 57,20 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,66 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 1,33 dollar à 51,75 dollars.
Les cours du Brent et du WTI ont perdu respectivement 6% et 6,6% mercredi, à cause d'une hausse plus forte que prévu des stocks de brut américain aux États-Unis.
Selon le département américain de l'Énergie (DoE), lors de la semaine achevée le 3 avril, les réserves de brut ont augmenté de 10,9 millions de barils, à 482,4 millions, alors que les experts attendaient une progression de seulement 3,25 millions de barils.
De plus, la production américaine, qui avait connu un léger repli la semaine précédente, est repartie à la hausse pour la semaine close le 3 avril. Elle a en effet augmenté de 18.000 barils par jour pour s'établir à 9,404 millions de barils par jour (mbj).Toute personne qui voulait croire que le déclin de la production de brut aux États-Unis (de la semaine précédente, NDLR) marquait le début d'une tendance aura été déçue, car la production a de nouveau augmenté légèrement, commentaient les analystes de Commerzbank.
Mais les cours rebondissaient ce jeudi, après les forts mouvements vendeurs de mercredi, à la faveur d'achats à bon compte.
Ceux qui hésitaient vont peut-être entrer sur le marché pour s'assurer de prix (bas) à l'achat, notait Bjarne Shieldrop, analyste chez SEB Markets.
La volatilité restait ainsi de mise sur les marchés de l'or noir.
Les (fluctuations des) prix semblent s'articuler autour des statistiques du DoE - à cause de la sensibilité du marché vis-à-vis du niveau des stocks de brut - et autour du décompte des puits de forage aux États-Unis (publié le vendredi par la société de services pétroliers Baker Hughes) qui semble indiquer que la production américaine pourrait se stabiliser ce trimestre ou au troisième trimestre, expliquait Abhishek Deshpande, analyste chez Natixis.