Pétrole: l'Opep n'a d'autre choix que de maintenir son niveau de production
A l'Opep, nous n'avons d'autre choix que de maintenir inchangé notre plafond de production, car nous ne voulons pas perdre notre part de marché, a déclaré aux journalistes Ali al-Omair.
Mais le ministre s'est dit ouvert à tout arrangement avec les producteurs non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour stabiliser le marché après que les cours ont chuté d'environ 60% depuis juin.
S'il y a une quelconque forme d'arrangement avec des pays non-Opep, nous en serons très heureux, a ajouté M. Omair après la signature d'un accord de coopération dans le domaine pétrolier entre le Koweït et la Russie.
En novembre, les 12 membres de l'Opep avaient maintenu inchangé leur plafond de production, provoquant un plongeon des cours sur le marché pétrolier.
M. Omair a indiqué aussi qu'il n'y avait aucun projet de réunion extraordinaire de l'Opep pour discuter de la question des prix.Nous n'avons reçu aucune demande sérieuse d'un pays de l'Opep pour convoquer une réunion d'urgence et notre prochaine réunion aura lieu en juin, comme prévu.
Les cours du pétrole sont repartis à la baisse jeudi en Asie, après le rebond de la veille, les marchés se désespérant de l'abondance de l'offre d'or noir.
Le prix du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril perdait 62 cents, à 44,04 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai cédait 16 cents, à 55,75 dollars le baril.
Les cours avaient fini la séance sur un rebond mercredi, après un communiqué nuancé de la Réserve fédérale américaine sur la perspective d'une hausse des taux d'intérêt.
Le ministre koweïtien a jugé que la faible croissance économique mondiale, des facteurs géopolitiques et un dollar fort étaient parmi les principaux facteurs qui rendent le prix du pétrole très volatil.