Le pétrole baisse après des commentaires prudents de l'AIE
Vers 11H50 GMT (12H50 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 57,99 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 35 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 70 cents, à 52,16 dollars.
Les cours de l'or noir avaient tenté de se reprendre lundi, porté par la nouvelle baisse du nombre de puits de forage en activité aux États-Unis.
Le nombre de puits de forage pétrolier en activité a décliné de quelque 83 unités au cours de la semaine achevée vendredi, d'après le spécialiste du forage américain Baker Hughes. Quelque 199 plates-formes ont déjà cessé leur activité en janvier, toujours selon Baker Hughes.
De plus, dans son rapport mensuel publié lundi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avait relevé que l'impact de la chute des prix commençait à se faire sentir sur les producteurs hors Opep.Mais même ce rapport semble être plutôt haussier (pour les cours), le problème de la surabondance de l'offre y est totalement occulté, commentaient les analystes de Commerzbank.
Ainsi, la surabondance de l'offre continuait de lester les cours.
De plus, les cours se trouvaient sous pression mardi après des commentaires de l'AIE qui a estimé que les prix de l'or noir allaient se redresser ces prochaines années, mais sans atteindre de nouveaux sommets car leur faiblesse ne suffit plus à dynamiser la croissance économique ou freiner l'essor du pétrole de schiste aux États-Unis.