Le pétrole ouvre en hausse à New York, à 48,80 dollars le baril
Vers 13H35 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril prenait 5 cents à 48,22 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir baissé de 12 cents la veille.
Cette évolution suivait celle du Brent coté à Londres, en hausse de 87 cents à 58,75 dollar le baril.
Le brut remonte pendant que le dollar fait une pause dans son envol, estimait Matt Smith chez Schneider Electric.
Il fallait en effet 1,0615 dollar pour acheter un euro, alors que quelques heures plus tôt le taux de change avait plongé sous le niveau de 1,05 dollar pour un euro.
D'autres analystes justifiaient ce rebond par les données du marché. Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque, a ainsi souligné que les chiffres du département américain de l'Énergie (DoE) publiés mercredi étaient légèrement en dessous du consensus des analystes.En effet, lors de la semaine achevée le 6 mars, les réserves de brut ont augmenté de 4,5 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg attendaient une progression de 4,6 millions.
Pour Carl Larry, de Frost & Sullivan, c'est de bon augure alors que nous allons bientôt voir les raffineries revenir en activité après les opérations de maintenance saisonnières. C'est le moment de tourner la page sur le sentiment baissier, faisait-il valoir.
Toutefois certains analystes pariaient plutôt à la baisse à la suite d'un indicateur pire que prévu sur les ventes de détail aux Etats-Unis.
La remontée ne devrait pas continuer, a déclaré Bart Melek, chez TD Securities, la raison principale étant qu'on vient de recevoir un très mauvais rapport sur les ventes de détail aux Etats-Unis.
En fin de compte les marchés vont s'inquiéter de voir un ralentissement de la demande aux Etats-Unis, et potentiellement au niveau mondial, donc cette légère remontée a peu de chance de persister, a-t-il ajouté.
L'indice des ventes des détaillants et restaurants a reculé en février de 0,6% par rapport à janvier, en données corrigées des variations saisonnières, après avoir déjà glissé de 0,8% le mois précédent.
Les analystes se montraient beaucoup plus optimistes et tablaient sur un rebond de 0,4%.