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Le pétrole hésite, gêné par un dollar fort et une offre excédentaire

prix-du-petrole LondresLondres: Les prix du pétrole hésitaient toujours lundi en fin d'échanges européens, gênés par un dollar porté par les divergences de politique monétaire entre les États-Unis et la zone euro, dans un marché où la surabondance d'offre continue de peser.
Vers 17H15 GMT (18H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 59,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 62 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 67 cents à 50,29 dollars.

Le renchérissement du dollar pèse sur les cours du pétrole, notaient les analystes de JBC Energy.

Les cours du billet vert restaient élevés lundi en cours d'échanges européens, même si le billet vert s'est un peu essoufflé lundi après avoir fini la semaine en trombe porté par de bon indicateurs américains.

Le dollar s'est affaibli face aux principales monnaies car l'élan de la semaine dernière s'est un peu dissipé, mais il s'agit juste d'un arrêt au stand et le prochain mouvement du billet vert sera à la hausse, notait David Madden de IG.

Les divergences de politiques monétaires entre la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) aiguisent l'appétit des investisseurs qui parient sur une hausse de la devise dans les mois à venir.

La BCE va débuter ce lundi son programme de rachats d'actifs à hauteur de 60 milliards d'euros par mois, tandis que les bonnes performances de l'économie américaine poussent la Fed à en terminer avec sa politique de taux d'intérêt à zéro pour cent, expliquait-on chez JBC Energy.

Un dollar fort a tendance à nuire aux matières premières libellées dans cette monnaie, en les rendant moins attrayantes car plus onéreuses pour les investisseurs munis d'autres devises.

La baisse du nombre de puits de forage en activité aux États-Unis n'a pas suffi à soutenir fermement le marché, malgré une accélération du rythme des fermetures par rapport aux deux semaines précédentes.

Selon le décompte hebdomadaire du groupe parapétrolier Baker Hughes, il y avait 64 plateformes pétrolières en activité de moins la semaine dernière, par rapport à la semaine précédente, portant le total à 922 puits.

Les analystes de la banque d'affaires Goldman Sachs restaient prudents sur la solidité du rebond des cours amorcé ces trois dernières semaines, car l'offre d'or noir demeure surabondante.

Pour Goldman Sachs, la hausse récente des cours et l'optimisme des marchés ont été portés par des facteurs ponctuels, comme les intempéries en Irak et les violences en Libye.

La météo peu clémente, les violences et les sanctions ont retiré 885.000 barils par jours du marché en janvier/février par rapport au mois de décembre, soulignaient-ils.

Depuis plusieurs semaines, la Libye est le théâtre d'une série d'attaques revendiquées ou attribuées au groupe jihadiste EI qui contrôle des pans entiers de territoire en Syrie et en Irak.

Mais pour les analystes de Goldman Sachs, il n'y a plus beaucoup de soutien à attendre pour les cours du côté de la Libye, car les volumes de production sont si bas, que le risque d'une nouvelle baisse est limité.







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