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Pétrole: le brut dégringole lesté par les inquiétudes sur l'offre

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole poursuivaient leur baisse lundi en fin d'échanges européens, les inquiétudes sur la surabondance d'offre reprenant le pas sur les marchés.
Vers 17H40 GMT (18H40 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 59,00 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,24 dollar par rapport à la clôture de vendredi.


Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1,71 dollar à 49,11 dollars.


Les marchés ont été notamment déçus après la sortie du décompte hebdomadaire des plateformes pétrolières en activité vendredi réalisé par le groupe parapétrolier Baker Hughes, les opérateurs s'attendant à une nouvelle baisse prononcée du nombre de puits.


Mais seulement 37 plateformes ont été arrêtées la semaine dernière aux États-Unis, portant le nombre total de puits en activité à 1.310 unités, alors que les semaines précédentes les chiffres tournaient autour des 90 plateformes.


Même si Baker Hughes a rapporté une baisse des puits de forage en activité aux États-Unis pour la onzième semaine consécutive, le décompte a seulement baissé de 37 plateformes, ce qui constitue le déclin hebdomadaire le plus bas depuis sept semaines, constataient les analystes de Commerzbank.


Pour les analystes de la banque allemande, le rebond des prix de ces dernières semaines a pesé sur le rythme d'arrêt des plateformes.


Si l'on considère que beaucoup de plateformes de moindre rendement ont été arrêtées en premier, et avec la stabilisation des prix pour le moment, il n'est pas étonnant de noter un ralentissement des fermetures de puits, acquiesçaient les analystes de Morgan Stanley.


Le marché demeurent donc plombé par les même fondamentaux baissiers qui ont fait chuter les cours de 60% entre mi-juin et mi-janvier.


Les réserves de brut aux États-Unis ont encore bondi la semaine dernière, gagnant près de huit millions de barils et contribuant à faire douter le marché quant à un rebond durable des cours.


L'extension de la grève des raffineries aux États-Unis, lancée début février par le syndicat United Steelworkers (USW), à trois usines exploitées en partenariat par Royal Dutch Shell, n'a pas aidé les cours du WTI à un moment où les statistiques sur les stocks de brut américains enchainent les records.


Même si le Brent semble mieux tirer son épingle du jeu face à l'excédent d'offre que le brut léger américain, le WTI, les nouvelles sur la réouverture du port Zueitina en Libye ont pesé sur la référence européenne du brut, selon plusieurs analystes.


De plus les attentes sur une reprise des exportations depuis le port de Marsa al Hariga se sont renforcées après le redémarrage du pipeline qui le relie au champ pétrolier de Sarir, notaient les analystes de PVM.


La production du pays était tombée à environ 150.000 barils par jour (bj) après l'attaque sur le pipeline il y a deux semaines.



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