Le pétrole ouvre en baisse à New York, sans trouver de soulagement sur l'offre
Vers 14H05 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril, dont c'est le premier jour comme contrat de référence, perdait 1,69 dollar à 49,12 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
On s'attend à ce que les mauvaises nouvelles de la semaine dernière, en premier lieu sur le niveau des réserves américaines, continuent, a expliqué Matt Smith de Schneider Electric.
Les réserves de brut aux États-Unis ont bondi de près de huit millions de barils la semaine dernière, ce qui continue à affecter le marché en vue des prochains chiffres sur la question, mercredi.
Le marché est extrêmement volatile, et il est maintenant dominé par la perspective d'une nouvelle hausse, a résumé Matt Smith.
De plus, le marché, sur lequel les cours tentent de se stabiliser après avoir perdu jusqu'à 60% de leur valeur depuis juin, a été déçu par le décompte des plateformes pétrolières en activité aux Etats-Unis, publié en fin de semaine dernière par le groupe parapétrolier Baker Hughes.Leur nombre a baissé de 37 puits, ce qui constitue le déclin hebdomadaire le plus faible en sept semaines, ont souligné les experts de Commerzbank. Le nombre total de plateformes reste au-dessus du seuil psychologique des 1.000 unités.
Le marché était peu soutenu par l'extension à trois nouveaux sites d'une grève dans les raffineries américaines, exploitées en partenariat par Royal Dutch Shell, les employés demandant des conditions de travail plus sûres.
Ce n'est pas une préoccupation pour le moment, car on ne pense pas que cela va affecter la production, la plupart des raffineries touchées continuant à fonctionner même si elles représentent potentiellement 20% de la capacité américaine, a expliqué Matt Smith.
Enfin, la force du dollar, en particulier par rapport à l'euro, tire les prix vers le bas, a-t-il ajouté.
Les échanges pétroliers, libellés en monnaie américaine, pâtissent généralement d'un renforcement du dollar.