Le pétrole baisse à New York, le marché peinant à croire à un déclin de l'offre
Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, dont c'était le dernier jour comme contrat de référence, a perdu 82 cents à 50,34 dollars le baril.
Les prix du pétrole ont tenté un petit rebond à l'ouverture, mais se sont vite inclinés, pour la troisième séance de suite.
On est un peu déçus du déclin assez limité de l'activité de forage aux Etats-Unis, a expliqué Bart Melek de Commodity Strategy TD Securities.
Selon le décompte hebdomadaire du groupe parapétrolier Baker Hughes, le nombre de puits de forage en activité a baissé de 37 cette semaine, alors que les précédents déclins hebdomadaires tournaient autour de 90.
Cela laisse penser que la baisse de la production américaine ne s'annonce pas particulièrement notable, a estimé Bart Melek.Certains analystes jugent que le marché accorde trop d'importance à cet indicateur. C'est le cas de Tim Evans de la banque Citi, pour qui le plus important, ce n'est pas de se demander quand l'offre pourrait se resserrer, c'est la hausse persistante de la production et des stocks aux Etats-Unis.
En effet, le marché pétrolier continue à faire face à des réserves de brut à un niveau sans précédent depuis 1930 aux Etats-Unis, comme l'a encore montré jeudi le rapport hebdomadaire du département de l'Energie sur la question.
Ces réserves ont bondi de près de huit millions de barils la semaine dernière, contribuant à faire douter le marché quant à un rebond durable des cours, qui ont perdu jusqu'à 60% entre juin et janvier, avant de se stabiliser.
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