Le pétrole se stabilise dans un marché digérant la hausse des stocks américains
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 60,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, grappillant 1 cent par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 20 cents à 51,06 dollars.
Selon les chiffres publiés par le DoE les réserves américaines de brut sont toujours à leur plus haut depuis 1982, mais le fait que leur progression soit deux fois moins importante que celle annoncée la veille par l'API a rassuré les marchés.
Lors de la semaine achevée le 13 février, les réserves de brut ont augmenté de 7,7 millions de barils, alors que l'API avait fait état d'une hausse de 14,3 millions de baril pour le brut.
Les cours du Brent ont ainsi clôturé au-dessus des 60 dollars le baril jeudi, après être tombés à 57,80 dollars vers 14H20 GMT jeudi.La réaction du marché a été positive, malgré une hausse des réserves de brut de 7,7 millions de barils, notait Torbjorn Kjus analyste chez DNB.
Cela peut paraître contre-intuitif mais cela est dû au fait que les estimations de l'API la veille étaient deux fois plus grandes et avaient certainement cimentées les attentes du marché sur l'annonce d'un gonflement des stocks de cet ordre par le DoE, expliquait l'analyste.
Après avoir digéré la hausse des stocks américains de brut, les opérateurs de marché attendaient déjà avec impatience le décompte des plateformes américaines en activité réalisé par le groupe parapétrolier Baker Hughes tous les vendredis.
Une nouvelle baisse est attendue, ce qui pointe vers un déclin de la production américaine dans la deuxième partie de l'année, soulignaient les analystes de Commerzbank.
Mais cela ne change rien à la surabondance d'offre considérable sur le marché à court terme, ajoutait-on chez Commerzbank.
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