USA: les stocks de brut au plus haut depuis 1930 à 413,1 millions de barils
Lors de la semaine achevée le 30 janvier, les réserves de brut ont augmenté de 6,3 millions de barils, contre une hausse de 3,9 millions attendue par les analystes interrogés par l'agence Bloomberg, à 413,1 millions.
Il s'agit d'un plus haut depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du DoE, et depuis novembre 1930 sur la base des données mensuelles qui précédaient, lorsqu'ils avaient atteint 517,021 millions.
Les stocks de brut sont en hausse de 1,6% par rapport à la même période l'an dernier, a précisé le ministère.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont aussi augmenté, de 1,8 million de barils à 134,5 millions, alors que les experts prévoyaient une baisse de 1,2 million.
Elles sont en hausse de 1,3%, par rapport à la même époque en 2014, et dans le milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.- Les raffineries accélèrent -
De même, les stocks d'essence ont monté de 2,3 millions de barils à 240,7 millions de barils, alors que les experts misaient sur une baisse de 450.000.
Ils sont en hausse de 1,0% par rapport à leur niveau de 2014, et restent nettement au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
La production américaine s'est établie à 9,177 millions de barils par jour (mbj), ralentissant légèrement par rapport à la semaine précédente, au cours de laquelle elle avait battu un record depuis le début des statistiques du DoE, en 1983.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont augmenté de 2,5 millions de barils, à 41,4 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 12,1 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,6 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 2,1% de plus qu'à la même période en 2014.
La demande de produits distillés a progressé de 4,7% au cours des quatre dernières semaines, là aussi sur un an, et celle d'essence a progressé de 6,3%.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 89,9% de leur capacité contre 88,0% la semaine précédente.
Vers 15H50 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars accentuait son repli et perdait 2,68 dollars à 50,37 dollars le baril, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).