Pétrole: le suédois Lundin défie les vents contraires dans l'Arctique
Nous sommes très enthousiastes quant au potentiel du sud de la mer de Barents, a affirmé le directeur général Ashley Heppenstall, cité dans le communiqué de résultats annuels du groupe.
Lundin a précisé avoir l'intention de forer autour de deux découvertes importantes qu'il a réalisées dans la zone ces deux dernières années, baptisées Gotha et Alta.
Les eaux norvégiennes de la mer de Barents pourraient être l'avenir pour des compagnies pétrolières confrontées à l'amenuisement des réserves en mer du Nord, où Johan Sverdrup fait figure d'exception.
Mais la baisse du cours du brut a mis un frein à leurs ambitions dans un endroit où l'exploitation est a fortiori coûteuse du fait des distances, de l'absence d'infrastructures et des conditions climatiques extrêmes.
De plus, une campagne de forages réalisée en 2014 par le géant norvégien Statoil dans une zone plus septentrionale de la mer de Barents a déçu les fortes attentes que le secteur pétrolier y avait placées.
Dans la conjoncture actuelle des prix du pétrole peu d'attention est portée par les marchés aux actifs dans l'exploration. (...) Nous continuons cependant à croire à des cours plus élevés à moyen terme, a souligné M. Heppenstall.
Lors du dernier cycle d'attribution de permis pétroliers en janvier, la Norvège a proposé à Lundi huit nouvelles participations dans des licences, dont une en mer de Barents.