Le brut ouvre en petite baisse à New York après des indicateurs
Vers 13H15 GMT (15H15 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juillet s'échangeait à 100,87 dollars, en recul de 45 cents par rapport à la veille.
Le marché était pénalisé par les indicateurs publiés peu avant la clôture aux Etats-Unis.
Les nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis sont reparties à la hausse lors de la troisième semaine de mai selon des chiffres publiés jeudi par le département du Travail, un signal décevant pour la demande en énergie.
Par ailleurs, le département du Commerce américain a confirmé que la croissance économique des Etats-Unis avait nettement ralenti au premier trimestre 2011, avec une progression de 1,8% en rythme annualisé.
"Mais sinon le marché veut encore monter", a noté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Le baril avait pris près de 2 dollars la veille malgré des chiffres du département de l'Energie montrant une hausse des stocks de brut et des stocks d'essence, et une demande en nette baisse par rapport à l'année dernière à la même période.
Le rapport hebdomadaire a également mis en évidence une accélération dans la cadence des raffineries.
"Face aux raffineurs qui traitent plus de brut, le marché anticipe une demande une augmentation de la demande pour le transformer en produit", a expliqué Andy Lipow.
Les investisseurs ont surtout réagi à la baisse des stocks de produits distillés, dont le gazole et le fioul de chauffage, à des niveaux inédits depuis presque deux ans, selon l'analyste.
Le marché s'inquiète de la Chine, qui pourrait avoir recours à plus de gazole au cours de l'été afin de produire de l'électricité, a souligné Phil Flynn, de PFG Best Research.
Le centre de la Chine subit une sécheresse inédite depuis un demi-siècle, qui fait baisser de façon inquiétante le niveau des réservoirs, paralyse le cycle de plantation du riz et met en péril les réserves hydroélectriques du pays.