Le pétrole se stabilise après les propos de l'Opep mais reste sous pression
Vers 11H25 GMT (12H25 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 48,26 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 10 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 1 cent à 45,16 dollars.
Les prix semblent s'être calmés sur le marché du pétrole, observaient les analystes de Commerzbank.
Le secrétaire générale de Opep Abdallah el-Badri a estimé lundi que les prix avaient atteint un plancher et qu'ils devraient se reprendre sous peu.
Abdallah el-Badri a déclaré que les prix du brut pourraient s'envoler jusqu'à 200 dollars dans le futur en cas d'investissements insuffisants dans le pétrole et le gaz.Nous ne partageons qu'en partie cet optimisme, notait-on chez Commerzbank.
Si les analystes s'attendent à une remontée des cours sur l'année, ils prévoient qu'ils tombent à court terme proche de 40 dollars le baril.
Après tout, le marché va rester surapprovisionné dans les semaines à venir, ce qui va faire grimper encore plus les réserves, en particulier aux États-Unis, prévenait-on chez Commerzbank.
L'offre de pétrole devrait rester surabondante notamment car le successeur du roi Abdallah (décédé en fin de semaine dernière), son demi-frère Salmane, a déjà promis une continuité dans la politique du royaume.
L'Arabie saoudite devrait ainsi continuer à inonder le marché de pétrole afin de conserver, voire accroître ses parts de marché.
Par ailleurs, les investisseurs guettaient l'évolution des conditions météorologiques sur la côte-est des États-Unis, au deuxième jour d'un violente tempête de neige, qui a paralysé New York et autres grandes villes, tandis que des milliers de vols étaient annulés.
Les échanges (de pétrole aux États-Unis) pourraient être perturbés mardi du fait de la tempête sur la côte-est (...) et qui devrait perturber la vie de 20% de la population américaine, commentaient David Hufton et Tamas Varga, analystes chez PVM.
Près d'un mètre de neige, des vents violents, pas de vols ni de circulation automobile: cela sonne bien pour le fioul de chauffage mais mal pour l'essence, notaient les experts.